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Fieldfisher Paris Employment team has assisted Molex LLC, formerly Molex Inc., in a massive litigation before the French labor courts and the Administrative Court of Toulouse.
The case centred on whether Molex LLC was the co-employer of the 280+ workers who lost their jobs when a factory in Villemur-sur-Tarn, operated by a Molex subsidiary, closed in 2009. A number of claims were put forward by the workers which totalled €24m. The subsidiary was liquidated in 2010.
This matter has been commented in the professional press as, in 2014, the Supreme Court ruled in favour of Molex LLC by stating that Molex LLC was not the joint employer of the former employees of its French bankrupt subsidiary.
The case was therefore transmitted to the Court of Appeals of Bordeaux which confirmed, by decision dated December 16, 2015 (attached, in French only), that there was no co-employment situation and that the French Labour Courts do not have jurisdiction over Molex LLC. As a consequence of this decision, the claims against Molex LLC have been dismissed.
In its decision ruling in favour of Molex LLC, the Labour Chamber of the French Supreme Court modified its case law concerning co-employment, by reserving it for particularly unacceptable situations of interference in the human resources and financial management of another company. The upholding of this decision by the Court of Appeal of Bordeaux is likely to reassure a certain number of corporate groups who operate in an integrated manner and who were faced with the risk of co-employment under previous case law.
The Fieldfisher team advising Molex LLC was led by partner Laurence Dumure Lambert, supported by Lucille Detwiler.
Former employees of Molex Automotive SARL were advised by Mr Denjean, lawyer with Denjean's law firm.
L'équipe Droit Social de Fieldfisher Paris assure une belle victoire à Molex LLC
L'équipe Sociale de FieldfisherParis a assisté la Société Molex LLC (une société de droit américain anciennement dénommée Molex Inc.), dans le cadre d'un contentieux collectif devant les juridictions françaises du droit du travail (conseil des prud'hommes de Toulouse, cour d'appel de Toulouse et Bordeaux et chambre sociale de la cour de cassation) et le tribunal administratif de Toulouse.
L'usine exploitée par une filiale française de Molex située à Villemur-sur-Tarn avait été fermée en 2009 entraînant le licenciement de plus de 280 salariés. La liquidation judiciaire de cette filiale française avait été prononcée en 2010.
Dans ce dossier, le montant cumulé des dommages-intérêts réclamés par plus de 200 salariés s'élevait à plus de 24 millions d'euros.
Par un arrêt en date du 16 décembre 2015 (en pièce jointe à ce communiqué), la cour d'appel de Bordeaux, statuant sur renvoi, a confirmé la position qu'avait précédemment retenue la cour de cassation dans un arrêt en date du 2 juillet 2014 et qui avait considéré que la société Molex LLCn'était pas co-employeur des salariés de sa filiale française.
A l'occasion de cette décision, la chambre sociale de la cour de cassation a infléchi sa jurisprudence sur le co-emploi, en réservant celui-ci à des situations d'immixtion particulièrement anormale dans la gestion sociale et économique d'une autre société. La confirmation de cette décision par la cour d'appel de Bordeaux est de nature à rassurer un certain nombre de groupes de sociétés qui opèrent de façon intégrée et qui se trouvaient exposés au risque de co-emploi sous l'empire de l'ancienne jurisprudence.
L'équipe Sociale de Fieldfisher Paris, emmenée par Laurence Dumure Lambert, associée, avec le concours de Lucille Detwiler, collaboratrice, a conseillé la société Molex LLC.
Les salariés de Molex Automotive SARL ont été conseillés par Maître Denjean.